Jacques MAURIN
Auteur
LES VIES (PAS VRAIMENT) PARALLÈLES
Comédie Pataphysique
Durée approximative : 90 minutes
Synopsis :
Boris Sullivan est un écrivain plutôt fantasque. S’il semble vivre solitaire, il est néanmoins très entouré des personnages à qui il a insufflé l’esprit. Lorsqu’il décède soudain, écrasé par une armoire normande, l’enquête dévoilera la double vie de l’écrivain, tiraillé entre réel et imaginaire, mais elle devra aussi répondre à des questions dérangeantes. La mort de Boris est-elle aussi naturelle qu’elle le paraît ? Peut-il y avoir interaction entre deux mondes que l’on dit parallèles, ceux de l’esprit et de la matière ? Des personnages fictifs peuvent-ils accéder à une autonomie, ou bien l’écrivain joue-t-il un jeu pervers ? Enfin, un écrivain peut-il vraiment mourir ? Toutes ces questions sérieuses trouveront des réponses cocasses, car il s’agit avant tout d’une comédie.
Personnages (3F 5H), par ordre d’entrée, et leur origine :
Cette pièce ne se veut pas un hommage, encore moins une biographie. Elle est un simple clin d’œil à mon ami Boris Vian. Lui, plus que tout autre, vécut, et vit sans doute encore là haut sur son nuage, mille et une vies parallèles. Voici la présentation des personnages et leur origine Vianesque :
Décor :
Le bureau de Boris Sullivan. Les murs de la pièce sont chargés de livres. Un bureau demi-ministre est situé sur le côté jardin, latéralement à une fenêtre qui donne sur l’extérieur. Sur la table de travail se trouvent des papiers, encore des livres, un téléphone et une vieille machine à écrire. De l’autre côté se trouvent une tablette à tiroir surmontée d’une lampe à abat-jours ainsi qu’un fauteuil. Au centre de la pièce, entre les étagères de livres, s’ouvre une seule porte qui dessert entrée, cuisine et chambres.
Costumes :
Contemporains. Chacun adaptera son costume à son âge et sa fonction.